n° 186, octobre-décembre 2007 : Lectures

Texte intégral

Ce dernier numéro de l’année 2007 qui nous arrive avec la nouvelle année me permet de vous présenter mes meilleurs vœux pour 2008 et de vous dire le plaisir que j’ai à prendre la direction de la rédaction des Cahiers Jaurès. Dans la continuité de la refondation proposée il y a plus de dix ans par Vincent Duclert et menée par la suite avec Gilles Candar et de nombreux membres de la Société d’études jaurésiennes, je compte bien poursuivre ce travail collectif. Ce court message ouvre un copieux numéro de « lectures » et nous garderons cette manière annuelle de présenter de nouveaux ouvrages et des points de vue sur ceux-ci qui puissent s’exprimer dans un format qui ne soit pas trop contraint. Les comptes rendus doivent être plus que jamais les lieux d’un débat scientifique qui fait parfois trop défaut dans nos disciplines. Les Cahiers restent par ailleurs le lieu privilégié d’expression des activités de la Société et en particulier de ses journées d’études. Pour la plupart des chercheurs, l’histoire politique aujourd’hui ne se réduit pas une simple histoire de la vie politique, mais prend en compte les apports des changements intervenus en histoire sociale, en histoire économique, en histoire culturelle et en science politique. De plus, les Cahiers Jaurès sont l’occasion de faire connaître à un public cultivé ces différentes études. Toujours centrés sur Jaurès et le socialisme, les Cahiers se veulent donc un lieu qui témoigne de ces débats à partir des terrains français et européens pour les XIX^e et XX^e siècles.